Les monteurs de l’île Saint-Jean

Voilà bien longtemps que je n’avais alimenté les colonnes de ce blog. Paradoxalement, les statistiques me montrent que vous êtes nombreux à visiter quotidiennement ces pages. J’en profite donc pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2017.
Je n’ai pas délaissé la pêche à la mouche, mais ma saison 2016 s’est réduite à sa plus simple expression avec seulement quelques journées de pêche et vraiment peu de poissons.
La vie, quelques changements, la routine… On connait tous.
Un de ces beaux changements m’amène à fréquenter un peu plus souvent un endroit que j’apprécie particulièrement, la ville de Terrebonne et son « Vieux Terrebonne » pittoresque, prisé des touristes. En empruntant la passerelle du barrage des anciens moulins, à quelques pas du vieux quartier pittoresque, se trouve l’île Saint-Jean. Ce haut lieu halieutique urbain est le théâtre de belles scènes de pêche. On peut y prendre des achigans, des carpes, du barbu, des laquaiches après le 1er juillet, la rivière à cet endroit étant un sanctuaire halieutique fermé durant tout le printemps.

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Les flots au pied du barrage des moulins.

Les monteurs de l’île Saint-Jean sont nés de la volonté bienveillante de quelques moucheurs et plus particulièrement celle d’André qui nous reçoit tous les quinze jours pour une matinée de montage dans son local à quelques pas des rapides de la rivière des Mille-Îles.

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Régulièrement, une douzaine voire une quinzaine de passionnés de tous niveaux échangent leurs connaissances, partagent leurs techniques et proposent des modèles de mouches pour tous les types de pêche.

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J’aime beaucoup ces rassemblements où règne une atmosphère sans pression, amicale, où le partage se fait sans compter, sans arrière pensée. C’est comme cela que je conçois le bénévolat, l’amitié, le plaisir, l’altruisme. C’est sûrement aussi pour cela que j’ai délaissé les grosses structures associatives, trop centrées sur elles-mêmes, accaparées par un petit groupe fonctionnant en vase clos pour lequel l’intérêt collectif ne compte finalement guère.
Si vous voulez monter de belles mouches et rencontrer des passionnés dans cette belle région de Lanaudière, n’hésitez pas ! Contactez les monteurs de l’île St-Jean sur leur page Facebook ou en m’envoyant un message, je le ferai suivre avec grand plaisir !

Une soie naturelle, de l’eau fraîche et des plumes.

Je l’avais dit lors d’un précédent article : un jour je me laisserai tenter par une vraie soie naturelle. Quand je dis « vraie soie naturelle », j’entends par là une soie constituée d’une âme (la tresse au coeur de la soie) faite de vraie soie naturelle, vous savez le petit fil des cocons du bombyx du mûrier.
Vous avez suivi mes essais, plutôt fructueux à mon sens, d’imprégnation d’un fil en nylon tressé pour fabriquer une ligne « semi-artificielle », à base d’huile de lin et de vernis d’époque. Vous me connaissez, la curiosité étant un vilain défaut et étant moi-même affublé de celui-ci, j’ai voulu voir ce qui se faisait du côté des vraies soies, afin de vérifier si tout ce qui se dit à leur propos était vrai.

Je veux mettre les choses au point tout de suite : récemment sur divers forums auxquels je participe, j’ai pu lire bien des choses et surtout des polémiques concernant un fabricant en particulier. Ce fabricant, nommé « Soies Antonio Perez » a essuyé moultes critiques voire insultes et a été purement et simplement exclu de quelques discussions. Je ne jugerai pas ce qui s’est passé, je ne connais pas les tenants et les aboutissants et chacun a ses raisons propres pour agir de la sorte.
Certes, on peut blâmer la communication parfois « agressive » voire déplacée aux yeux de certains sur les réseaux sociaux, de la part de cette société mais je pense qu’il s’agit plus d’un choc des générations entre une jeune personne d’une vingtaine d’années qui est à la tête de cette entreprise et un « establishment » plutôt vieillissant qui ne se gêne pas pour critiquer et remettre en cause le travail voire l’honnêteté d’un nouvel arrivant dans le paysage PALMiste.
Certes, un jeune qui arrive « avec ses gros sabots » et bouscule l’ordre établi dans un monde ou les acteurs n’aiment pas changer leurs habitudes, ça dérange.
Certes, il y a eu quelques maladresses dans la communication et surtout des grincements de dents quant aux tarifs proposés, souvent deux fois moins chers que la concurrence établie… On comprend alors mieux la levée de bouclier même s’il est difficile de comprendre la violence de certains propos qui sont allés jusqu’à remettre en cause l’origine et l’authenticité même des produits proposés.
La question à savoir s’il s’agissait de vraie soie naturelle a longtemps été mise de l’avant, vous imaginez bien, « il est impossible de sortir une vraie naturelle à si bon prix » !!! Les détracteurs en ont eu pour leur argent lorsque un forumeur a fait analyser un morceau de sa soie en laboratoire et a prouvé qu’il s’agissait bien de soie naturelle. Je ne remets pas sa parole en doute, le côtoyant sur des forums privés. De mon côté, je peux confirmer qu’après avoir fait brûler un petit morceaux de ma soie, ça sentait le cochon et non le plastique et ça brûlait lentement (le synthétique a tendance à brûler rapidement et à faire des petites boules en dégageant une odeur très caractéristique), indices généralement révélateurs de la présence de soie naturelle.

Bref, assez pour moi, je n’aborderai plus ce sujet et ne rentrerai pas plus longuement dans ces polémiques ! Je n’ai aucun intérêt dans cette société et les seules relations, désormais cordiales que j’ai avec, se limitent à celles d’un client envers son vendeur.

Le fait est que cette petite entreprise propose des tarifs et un service intéressants à mes yeux. Après plusieurs échanges, au début un peu spéciaux je l’avoue, ( je sentais bien que la réaction de Jeremy pouvait se résumer à « chat échaudé craint l’eau froide », la frontière que crée l’écran d’un ordinateur appelle à la prudence), une discussion cordiale et passionnée s’est installée et j’ai pu commander la soie qui correspondait à mes attentes.

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Ma soie de 3, couleur « camo » avec boucle finale.

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Nouvelle couleur camo proposée en 2015. Superbe !

J’ai choisi une soie numéro 3 « SPORT *** » de 20m en couleur « camo ». La couleur est du plus bel effet et casse avec la monotonie des soies conventionnelles. Aussi, je ne sais pas si l’argument tient mais cela peut présenter quelque chose d’un peu plus naturel pour le poisson, bien que celui-ci ne voie de la soie qu’une longue ombre chinoise…

J’ai eu l’occasion de l’essayer au cours de plusieurs sorties de pêche. Les promesses du fabricant quant à l’entretien minimal et le graissage sont tenues. En effet je n’ai jamais regraissé ma soie qui a pourtant assuré un flottaison parfaite pendant plus de 5h de pêche. Aussi, je ne l’ai pas sortie du moulinet pour la faire sécher à la fin de la journée, je n’ai rien fait de plus que je ne fais avec mes soies synthétiques : simplement la nettoyer sommairement et la graisser le lendemain. Le rodage s’est fait principalement selon la méthode donnée par le fabricant, graisse, « tripotage » et graisse durant de longues minutes… Je sentais la soie s’assouplir un peu plus au fil des longues heures de pêche.

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Première sortie et première prise en sèche pour ma nouvelle soie, en ce milieu d’automne.

J’aime beaucoup le feeling qu’elle procure avec ma petite canne en fibre de verre #3 (blank Lamiglas). La soie glisse parfaitement dans les anneaux sans aucune résistance et en laissant entendre un doux son de frottement. La puissance de lancer est excellente pour une parallèle (d’après ma petite expérience de lanceur) et les posers sont beaucoup plus délicats que ceux que je faisais avec mes synthétiques. Son diamètre étant inférieur aux soies en plastique, elle travaille mieux lorsqu’il y a du vent. En somme, je suis conquis par cette soie naturelle !

Jeremy et son père proposent aussi d’autres produits (je vous laisse visiter son site www.antonioperez.fr)  : des cannes en bambou refendu, des moulinets, boîtes à mouches, etc. et surtout, ce qui a attiré mon attention, quelques belles plumes pour le montage. Il propose par exemple des superbes pelles de pardo de León d’origine contrôlée. Je lui ai demandé de me vendre une sélection de plumes et je ne fus pas déçu en ouvrant mon colis.

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Hommage à Rafaél Del Pozo et son livre « Mouches pour la pêche ».

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De magnifique pelles de pardo « flor de Escoba »

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Plumes de dinde teintées.

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Une beau choix pour les corps des petites mouches. Plume de dinde « olive ».

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Plumes de dinde aux mille reflets.

La société Antonio Perez propose des plumes de dinde provenant de son élevage personnel. Ces plumes sont utilisées entre autres pour le montage d’ailes de mouches, les biots et les fibres des rémiges qui peuvent être considérées comme des substituts de condor servent par exemple au montage des corps. Toutes les plumes reçues sont de très belle qualité. Ne me reste plus qu’à les utiliser pour monter quelques mouches que je pendrai sans scrupule au bout de ma soie naturelle à l’ouverture de la saison prochaine…

PS : Cet article n’est pas un « publi-reportage » et si je n’avais pas été (ou dans l’avenir ne serai pas) satisfait des produits et du service, je l’aurais dit (et le dirai)  sans ambages. Je l’ai déjà fait dans le passé pour d’autres produits… C’est quand même fou qu’il faille se justifier quand on écrit quelque chose de bien concernant un produit décrié…
Sinon, ceux qui veulent voir l’ensemble des produits Antonio Perez, c’est par là : www.antonioperez.fr

Canne en fibre de verre : montage d’une 7′ #5 – Fin !

Je n’ai pas chômé durant mon absence virtuelle sur ce blog. Enfin pas tous les jours…
Je me suis pris en main pour terminer la canne 7′ soie 5 dont je vous ai déjà parlé précédemment. J’ai refait une grande partie des ligatures, pris soin de les faire « by the book » : toujours terminées sur le même axe, taille identique, vérification de la position des anneaux quasiment au millimètre… J’ai pris mon temps mais j’ai fait de mon mieux.

L’étape du vernis m’angoissait un peu. En fait, ce n’est pas l’étape la plus difficile même s’il faut prendre soin de respecter quelques règles. J’ai commencé par fabriquer mon tour à séchage avec un moteur 9 tours/minute commandé sur eBay et d’y monter un système d’assemblage « auto-centré » fait à partir d’un bouchon en PVC, de quatre vis nylon et de deux élastiques forts. Il suffit de serrer l’embout de la canne entre les élastiques et le tour est joué… La canne se centre toute seule sur son axe de rotation et le séchage ainsi que la pose du vernis en sont d’autant optimisés puisque aucun à-coup ne se fait sentir.
Pour le vernis, j’ai choisi le Flex Coat High Build qui permet une bonne protection sans nécessiter une multitude de couches. Flex Coat garantit un travail parfait en une seule couche. J’en ai fait deux. Cependant j’ai dilué mon époxy (car en fait il s’agit d’une résine époxy, pas d’un vernis) avec de l’alcool éthylique pur. La première couche, qui doit imprégner le fil a été diluée à 25%, la seconde à 10%. Il faut vraiment réaliser des mélanges très précis, l’utilisation de mini seringues graduées au 1/10 de ml n’est pas un luxe…
J’ai été confronté au problème des micro bulles dans la résine. La température ambiante estivale étant plutôt propice à un bon mélange de l’époxy, je n’ai pas jugé nécessaire de chauffer les composants avant. J’aurais peut-être dû car j’ai retrouvé une multitude de micro-bulles sur mes ligatures. Certes, quand je dis micro-bulles, j’avoue que j’ai regardé chacune des ligatures à la loupe après les avoir vernies. J’ai une lampe à alcool que certains utilisent pour résoudre le problème. J’avoue que je n’ai pas trop aimé l’utiliser mais je pense que cela est dû à mon manque d’expérience. J’ai donc utilisé un vulgaire briquet et le résultat fut plutôt convaincant. Il reste quelques micro-bulles par-ci, par-là quand on regarde à la loupe mais quasiment aucune n’est visible à l’oeil nu. J’ai laissé sécher la canne montée durant 24 heures en la laissant tourner à 9 tours/minute.

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La canne finie sur sa housse en coton fait maison (elle aussi).

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E-Glass 7′ soie 5 de Graywolf. Léger, la canne ne pèse que 93 grammes…

Détail du porte moulinet en ronce.

Détail du porte moulinet en ronce.

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Détail de l’anneau d’agate et ses ligatures

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Détail d’une ligature vernie avec anneau monopatte.

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Les deux brins côte à côte sur leur étui en coton

J’ai pris le parti de faire un vernis très fin, le moins épais possible afin de ne pas alourdir la canne ni son apparence. Je n’aime pas beaucoup les ligatures en « ballon de rugby » comme on le voit souvent sur les cannes du commerce.

Il ne me reste désormais plus qu’à signer la canne. Je ne sais pas vraiment qu’écrire hormis les caractéristiques de celle-ci. Peut-être cela suffira t-il finalement ?

J’ai fabriqué l’étui qui lui sert d’écrin. J’ai choisi un tissu épais, de la toile de peintre bordé d’un liserai vert foncé. Grâce à l’aide de ma tendre moitié, cela fut fait en très peu de temps. La pose du biais était la chose la plus délicate à réaliser.
Si vous n’avez pas d’étui souple, n’hésitez-pas à en faire un vous-même, cela fait une économie substantielle sur le budget et il sera tel que vous le voulez. Si vous n’y arrivez pas, contactez-moi ! 🙂

J’ai eu l’occasion de lui faire son baptême de l’eau. La première prise fut un achigan à petite bouche d’environ 30cm qui m’a donné un combat digne de ma nouvelle canne. Quelques laquaiches ont suivi.
La fibre de verre est vraiment très agréable au feeling, tout se passe en souplesse. La canne ne manque cependant pas de nerf pour lancer une quinzaine de mètres d’une soie de 5, sans forcer et dans un bon tempo. Les fibres de verre actuelles sont loin de celles de grand-papa.
Cette canne est certainement de bonne qualité et m’apporte déjà beaucoup de plaisir sur l’eau. La satisfaction de l’avoir réalisée soi-même rajoute au plaisir. L’aventure valait le coup d’être tentée…
Prochaine réalisation, peut-être bien un blank Kabuto que mon ami Phil cache dans ses placards depuis quelques mois… 😉

C’est l’automne.

On ira, où tu voudras quand tu voudras…
Je sais ce n’est pas original mais il fallait bien trouver une façon de plugger « l’été indien » dans mon texte.
J’aime bien Joe Dassin. C’est kitch (quétaine comme on dit au Québec), c’est de la musique de « matante », un peu comme Aznavour mais j’aime bien.
En parlant de chanson, j’ai du Thiéfaine dans la tête. Pourquoi ? Aucune idée, il faudrait aller voir un psy pour comprendre. « La jambe de Rimbaud de retour à Marseille, comme un affreux cargo chargé d’étrons vermeils »… Romantique non ?
Enfin je ne suis pas là pour vous parler de ma discographie mais pour vous réveiller sur le fait que ça y’est ! On est en automne et pour de bon !
Ce soir j’ai voulu immortaliser ça, les feuilles rouges qui vont tomber. Le truc qui vous fait apprécier de vivre en appartement et de ne pas avoir un grand terrain plein d’arbres.

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Étang au bord de la route dans Lanaudière.

On a de la chance au Québec, depuis une semaine c’est à nouveau l’été, vous savez le fameux été des indiens que j’ai réussi à placer plus haut. On a même entendu chanter des cigales cet après-midi ! Si, si, juré ! Des cigales fin septembre au Québec mon bon monsieur ! Imaginez-vous ?!

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Les arbres rouges en arrière plan du lac Ouareau.

Hier, j’ai passé une bonne partie de l’après-midi les pieds dans l’eau. C’est agréable les pieds dans l’eau quand elle est fraiche et que le soleil cogne comme en plein mois de juillet.

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Sur un haut fond au milieu de la rivière des Mille-îles. (merci Phil pour la photo)

La pêche a été mauvaise. Personne, autant que nous fûmes, ne sortit le moindre poisson…
La pêche à Montréal (et dans toute la zone 8) ne ferme jamais. On a la chance de pouvoir taquiner le poisson (enfin il y a des périodes de fermeture par espèce) du printemps jusque z’au printemps comme dirait Brel.
J’ai des envies plus montagneuses que la morne plaine Montréalaise. Je n’ai pas pu assister à la réunion de vendredi aux MMM mais la présentation de « Trout unlimited » fut parait-il très intéressante, au point que j’ai très envie de participer à ce programme et d’aller visiter la rivière Chateauguay qui renait avec leur aide. http://www.chateauguayriverchapter.com/en/
Pourquoi ne pas aller y faire un tour bientôt, avant qu’il ne fasse froid pour de bon ? Affaire à suivre…

Septembre, c’est la rentrée pour le montage de mouches plus intensif. Enfin, c’est surement vrai quand on est à la retraite… Avec un petit poussin d’un an (bientôt), les journées sont bien remplies, si bien que malgré ma bonne volonté pour participer à des échanges, je n’ai pas le temps de me mettre devant l’étau pour honorer mon engagement. J’y arriverai, c’est sur !

Cette année, j’ai décidé, vu les nombreuses heures à ma disposition, d’innover et donc de me lancer dans le montage de canne. Je me suis inscrit afin de suivre un cours auprès des MMM au mois de Novembre. J’ai décidé de me monter une canne #5 en fibre de verre de 7 pieds. J’ai commandé le blank chez Graywolf (http://graywolfrods.blogspot.ca/) qui ne devrait plus tarder. Je travaille fort à décider quelle parure lui adjoindre : anneau en agathe, poignée cigare ou standard, liège grade « flor », porte moulinet en érable…
Autant de choix qui ne sont pas évidents quand on débute.
Je reviendrai dans le futur sur l’avancement du projet. Qui sait, peut-être un jour me demanderez-vous de vous monter une canne ? 😉

Gurgler en mousse.

Mon ami Yves m’a envoyé il y a quelques temps le lien vers une vidéo sur Youtube.
Celle-ci concernait la fabrication de « gurgler » en mousse.

J’ai fait quelques-uns de ces gurglers en les adaptant car à l’origine ils sont montés sur des hameçons relativement gros.
Pour ma part j’ai utilisé des C53S en taille 8 et 10 afin de pouvoir les propulser avec mes cannes #5 et #6 sans trop de problème.
C’est vraiment le fun à pêcher ! 🙂

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Ce soir, en un peu moins de trois heures de pêches, 7 achigans, relativement petits, se sont laissés tenter par l’offrande.
Les attaques sont fulgurantes et souvent le poisson monte sans prendre la mouche provoquant toutefois de beaux remous.
Je ne comptais plus les attaques plus ou moins violentes que j’ai eues dans la soirée…
À vos étaux ! 🙂

Sakasa Kebari.

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Ma première réalisation de mouche typique du tenkara montée en hackle souple inversé (sakasa kebari).
L’hameçon caractéristique ne comporte pas d’anneau, une petite boucle en soie pure montée sur celui-ci permet de l’attacher au tipet.

Hameçon Shinobi #7.
Boucle de soie pure marron.
Fil Veevus 14/0 marron.
Hackle souple de perdrix.
Corps en fil Veevus.
Cotes en fil de laiton Souple UNI Soft Wire Sm #33.
Herl de paon.

Le Tenkara, vous connaissez ?

J’aurai l’occasion d’en parler longuement plus tard mais je ne peux cacher plus longtemps l’intérêt que je porte à cette technique japonaise de pêche à la mouche appelée Tenkara.
Très proche dans l’esprit de la pêche au toc que je connais très bien, l’ayant pratiquée depuis mon plus jeune âge, le tenkara est plus qu’une technique, c’est une philosophie, une façon de penser et d’agir.
S’il devait y avoir un seul mot pour définir le Tenkara, ce serait « simplicité ». Une canne, un leader, un bas de ligne et une mouche, pas de moulinet, rien d’autre.
Certains se plaisent à raconter que quelques grands maîtres du Tenkara japonais n’ont jamais pêché qu’avec un seul modèle de mouche durant toute leur vie. Le célèbre « match the hatch » n’a pas vraiment de raison d’être en l’occurrence, tous les efforts étant concentrés sur la présentation.
L’expérience donne du crédit à cette approche même s’il convient tout de même de relativiser.
Avant de me lancer dans l’achat d’une canne Tenkara, difficilement trouvable au Québec et souvent vendue hors de prix ailleurs qu’au Japon, j’ai voulu m’imprégner de cette technique, de cette culture, via quelques lectures et notamment l’excellent guide « Tenkara: Radically Simple, Ultralight Fly Fishing« . J’ai aussi commandé sur le site américain http://www.tenkaraflyshop.com quelques mouches, montées dans l’esprit Tenkara avec des techniques qui lui sont propres comme les hackles inversés.

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Quelques beaux exemplaires de mouches Tenkara Sakasa Tebari.

J’ai eu plaisir à communiquer avec Jim, le propriétaire de cette petite compagnie qui propose des produits de première qualité. Les mouches sont très bien montées et paraissent solides, la finition impeccable. J’ai commandé quelques exemplaires typiques du Tenkara, montés sur des hameçons sans oeil, avec une boucle d’attache en soie : de toute beauté.
Je vous recommande ce site pour l’achat de vos mouches Tenkara. Cerise sur le sundae, Jim offre une petite boîte en bois, à l’achat de 12$ et un modèle légèrement plus grand pour toute commande de 18$ et plus…

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La boîte offerte à l’achat de mouches.

Jim produit à la main des boîtes à mouches en bambou d’une beauté indéniable et il espère pouvoir proposer bientôt des blanks et des cannes entièrement faites de bambou recuit. J’attends cela avec impatience…

Une première fiche de montage : la crevette.

J’en avais parlé, je l’ai fait !
Non en fait, c’est parce que j’y suis plus ou moins obligé, m’y étant engagé lors de l’échange du site gobages.com, car l’exercice n’a rien d’une partie de plaisir. Imaginez-vous, coincé sur une chaise entre deux pieds photos contre un bureau où l’étau se trouve complètement désaxé. Le moindre faux mouvement et tout est à refaire… On a fait mieux point de vue exercice de style. Mais je ne voulais pas sortir la grosse armada de boîtes à lumière, fils de synchro flash, etc… Tant pis.

Les fiches de montage sont de véritables bibles pour celui qui veut apprendre à monter. J’ai beaucoup appris en les déchiffrant et j’apprends tous les jours en consultant toutes celles qui me tombent sous la main. Pire, je les imprime même, désolé je suis de la vieille école. En même temps la vieille école se marre bien quand il y a un crash de disque dur…

La crevette en pleine gestation

Oui je sais je me bouffe les doigts… Et puis ?
Un exemple des illustrations de la fiche de montage de la crevette.

Toujours est-il qu’après une vingtaine d’étapes, quelques plantages rattrapés sous Photoshop (devinez lesquels et je vous envoie une crevette 🙂 ), une première fiche de montage a vu le jour sur salmotruttafario !
Certes, la mise en page est basique mais vous ferez une fiche, vous, à 1h45 du matin ! Et puis comme je ne me suis toujours pas décidé à faire une en-tête et un logo qui se tiennent pour le blog, c’est du « tout venant » pour la mise en page. Après tout, bande d’ingrats, n’est-ce pas la méthode plus que la fiche elle-même qui vous intéresse ?

J’ai « inventé » le montage de cette crevette. En fait je n’ai rien inventé, j’ai pioché à droite et à gauche des idées pour les réunir sur ce montage. Elle ressemble à beaucoup d’autres mais je suis certain qu’elle va être très efficace cet été à l’achigan.
Montez-en quelques-unes pour essayer et donnez m’en des nouvelles !

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La fiche (cliquez pour télécharger).

Quelques mouches sur un même thème.

Je suis moins actif ces derniers temps. La vie est ainsi faite. Concours de circonstances ou petits soucis (rien de grave rassurez-vous) rythment nos journées et comme on dit, les jours se suivent et se ressemblent. D’ailleurs, ils se ressemblent tellement qu’après quelques nuits écourtées par la varicelle de bébé, ce fut mon tour ce matin de rester cloué au lit !
Ça n’a sûrement aucun lien avec la fièvre de ce matin mais disons que l’hiver commence à me courir sur le système…
Bref, tout ça pour dire que j’ai eu beaucoup de mal à trouver le temps nécessaire pour honorer mes engagements à l’échange du mois de mars de gobages.com.  Cet échange s’articulait autour d’un matériau imposé qui ne m’inspirait vraiment pas : le lurefil de « Mouches Devaux ». La version qui me fut livrée était orange, autant dire rien pour palier à mon manque d’inspiration. À noter que ce matériau est l’équivalent du UNI-Flexx.
Toutefois, j’ai décidé pour cet échange, de produire une mouche « crevette » très productive avec l’achigan mais aussi bien d’autres espèces, truites, perchaudes…

crevette

Deux brins de lurefil constituent le dos de la crevette, apportant une brillance intéressante et servant à la séparation de la plume qui constitue les pattes (péréiopodes et pléopodes). Cette mouche est montée sur un hameçon C53S #8 de Mustad avec des yeux de monofilament (100lb test, chauffé et trempé dans le vernis noir), rostre-corps-queue en laine synthétique peignée achetée chez Walmart (et volé à ma douce, sûrement de l’acrylique ou du Dacron), UNI-Mylar #10 Pearl pour la brillance du rostre, plume de poule orange, colle UV Loon Clear Fly Finish.

Devant mon indécision face à ce matériau imposé, j’ai composé quelques mouches pour m’aider à choisir.

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Finalement, vu mon énorme retard, j’ai décidé d’envoyer à chacun des participants (douze au total) un des deux chironomes à corps de herl de paon. J’espère qu’ils me pardonneront d’avoir retardé cet échange…
Ah oui j’oubliais. Je vais produire dans les jours qui viennent une fiche photographique du montage de la crevette, cet exercice ayant été imposé lors de l’inscription à l’échange. Je la mettrai en ligne sur salmotruttafario dès que possible !
Bonne pêche ! 😉

Super Fly, (la dernière) fin de l’histoire.

Je vous avais parlé lors d’un précédent article, de la qualité douteuse des plumes de perdrix de la marque Super Fly.
Je vous avais aussi informé que la marque Super Fly, basée à Edmonton en Alberta, avait pris très au sérieux ma plainte et avait promis de se faire pardonner en m’envoyant un petit dédommagement. C’est chose faite puisque la semaine dernière j’ai reçu par UPS un colis de leur part. Et quel colis !!!
Je trouve leur démarche courageuse car il n’est pas commun de voir une société de distribution reconnaitre ses torts (ils ont bloqué tout un stock identique à celui incriminé qui était destiné à la vente) et de travailler sur le champ, afin d’améliorer la qualité de ses produits. On appelle ça le service à la clientèle. Ça fait du bien de ne pas se sentir comme trop souvent, le dindon de la farce…

J’ouvre donc le colis et qu’y trouvais-je ?
– Une casquette Superfly.
– Un paquet de plumes de perdrix de bonne qualité celui-là ! 🙂
– Un mousqueton en forme de poisson, enfin j’imagine que c’est pour attacher du stock sur la ceinture des waders ou sur le gilet.
– QUATRE paquets de différentes couleurs de CDC « Marc Petitjean » de 1gr !
– Une belle carte d’artiste avec un gentil mot signé de la main du « sale coordinator » Joe et de la présidente de Superfly Janna, avec, cerise sur le sundae, un petit mot en français…

superflygift

Pas de doute, Superfly sait satisfaire ses clients et les prend au sérieux.

Thank you very much Joe, Janna and Superfly. 😉

Les longues soirées d’hiver au coin du feu…

Non, ne vous fiez pas au titre, c’est du gros n’importe quoi !
D’une part je n’ai pas de cheminée, d’autre part les soirées d’hiver ont été longues certes mais plus occupées à d’autres choses qu’au montage de mouches. Je suis capable désormais de changer une couche d’une seule main en quelques secondes (quand bébé ne joue pas à la sauterelle) ! Pas mal non ?
Toutefois, cet hiver, j’ai eu la chance de participer aux cours de montage de mouches dispensés par Claudel Derry, Jean Diamond, Michel Lemay pour ne citer qu’eux, éminents monteurs et membres des M.M.M.
Merci à toi, ma douce, de m’avoir permis de prendre un peu de temps en soirée, te laissant lamentablement seule avec bébé.
Bref, quand on a la chance d’avoir les conseils et les petits trucs de monteurs aguerris (voire plus), tout devient plus facile, la lumière jaillit ! Merci encore à eux de partager leur savoir !

Durant ces cours, divers types de mouches ont été abordés : mouches sèches, mouches CDC, mouches de mer.
Voici donc en images quelques exemples de ce que l’on apprend, de ce que l’on monte quand l’hiver et long et que la neige tombe à travers la fenêtre, ces milliers de flocons papillonnant dans le ciel comme autant d’éclosions immenses qui rendent fous les poissons et font rêver les pêcheurs… (soupir)

Mouches sèches :

adams
Gordonquill

seche1

seche2

SechePara1

sechepara2

Mouches Cul de Canard :

stonefly
seche3
emergente

CDCparachute
CDCemergente
CDC3

CDC2
CDC1

Mouches de mer :

Cliquez pour agrandir 
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Vite, le printemps (c’est aujourd’hui paraît-il) !
Plus qu’un mois à attendre au Québec avant l’ouverture de la truite… 😉

Plumes de perdrix, suite et fin.

Comme j’en avais fait part dans mon article « du foutage de gueule« , j’ai contacté la compagnie Super Fly pour les sensibiliser sur la mauvaise qualité des plumes de perdrix qu’ils vendent en sachet.
J’avais eu la promesse de la part d’un des responsables, d’avoir des nouvelles rapidement quant au problème que je soulevais.
Chose faite puisque ce weekend, j’ai reçu un mail me confirmant qu’après vérification du stock disponible dans leur entrepôt, la vente de ce produit allait être stoppée sur le champ jusqu’à ce que la qualité fournie par leur sous-traitant satisfasse aux critères d’exigence  que Super Fly impose à sa gamme de produits.

En outre, la marque s’engage à m’envoyer « un petit cadeau » pour se faire pardonner du « dérangement ».
En conclusion : tout est bien qui finit bien, la marque Super Fly fait montre de sérieux dans la gestion de ses clients et a l’air de se préoccuper de la satisfaction de ceux-ci.
Cela montre aussi qu’il ne faut pas hésiter à contacter les fabricants quand la qualité escomptée n’est pas au rendez-vous.

Je n’ai rien à dire de plus que bravo et merci Super Fly ! 😉

 

Des plumes teintes, des plumes « bio ».

Teindre, verbe du troisième groupe : je teins, tu teins, il teint… Participe passé du verbe : teint. Adjectif : teint, teinte.
Juste un petit rappel de conjugaison simplement pour me faire comprendre par le plus grand nombre car j’entends et lis trop souvent le terme « teindu » et autres joyeusetés pour signifier le fait qu’un objet a fait l’objet d’une teinture. Voilà c’est fait, passons à l’essentiel:
Vous avez sûrement remarqué qu’on ne trouve pas toujours les couleurs désirées pour nos matériaux de montage.
Il existe divers produits, distribués par certaines marques dont la plus connue est Veniard, destinés à teindre les plumes, poils etc. . Ces produits sont relativement chers et éventuellement chimiques.

Il existe aussi des méthodes alternatives et naturelles que j’appellerai « bio », qui permettent d’obtenir des résultats très probants sans se ruiner. Cela vous en coûtera quelques sacs d’épices, mais finalement, ça n’est pas cher payé quand on voit le résultat. J’ai cherché sur Internet diverses recettes et j’ai trouvé quelques pistes intéressantes, suffisamment du moins pour tenter l’expérience.
Je voulais teindre en jaune quelques plumes de malard et de sarcelle afin de créer des « substituts » de canard branchu, nécessaires au montage des Gordon Quill. Une fois lancé, j’ai décidé de « sacrifier » quelques quills de paon que j’avais ébarbés dans mes moments de grande solitude, afin de voir comment ceux-ci réagissaient à la teinture… Certains conseillent de laver les plumes et les quills avec un savon doux (savon a lessive genre Woolite) avant de les teindre.  Je ne l’ai pas fait car cela ne me semblait pas nécessaire vu l’excellent état de mes matériaux.

La recette est simple : Prendre 500ml d’eau, les faire chauffer. Quand l’eau commence à être relativement chaude, y verser une cuillère à soupe (15ml) de vinaigre d’alcool et la quantité désirée de colorant. En l’occurrence j’y ai versé environ 2/3 de cuillère à soupe (soit 10ml) de curcuma. Bien remuer. Quand l’eau commence à frémir, arrêter le feu et y plonger ses plumes, poils, etc.
Le temps de trempage dépend de la teinte que vous voulez obtenir. J’ai laissé tremper les miennes environ une minute trente. (1)
Autant dire qu’il faut une certaine expérience et pas mal d’essais/erreurs pour parvenir à ses fins. Rincer abondamment à l’eau froide. Idéalement, faire tremper quelques minutes dans un bac d’eau froide. Laisser sécher à l’air libre.

Les plumes avant et après. Le curcuma produit une belle teinte jaune dorée.

Les plumes avant et après. Le curcuma produit une belle teinte jaune dorée.

Le résultat que j’ai obtenu est assez encourageant, aussi bien pour les plumes que pour les quills de paon.

Le curcuma produit une teinte intermédiaire jaune/vert olive sur les quills de paon.

Le curcuma produit une teinte intermédiaire jaune/vert olive sur les quills de paon.

Bien que la teinture jaune sorte un petit peu trop foncée sur les plumes, par rapport à mes attentes, je suis assez satisfait du résultat.

On peut essayer diverses recettes pour obtenir les couleurs désirées : curcuma (jaune), paprika (rouge/orange), teintures alimentaires (quelques $ dans les supermarchés) et même certains utilisent les poudres « Kool Aid » (poudres de préparation pour boisson sucrées, dont j’ignore la disponibilité en Europe) qui font à priori des merveilles !  Tapez « dyeing with Kool Aid » et vous trouverez des dizaines de sites de tricot qui expliquent comment faire. 😉

Bonne teindure, oops pardon teinture ! 😉

(1) : Un conseil : disposez un large tamis (ou chinois, tout ce qui a des mailles fines en métal) trempé dans votre solution de teinture avant d’immerger les plumes et quills. Vous vous éviterez bien des désagréments quand il s’agira d’aller à la pêche dans une solution plutôt opaque et très chaude…

Du foutage de gueule…

Vous le savez, les matériaux destinés au montage de mouches sont souvent très chers.
La mode des implants capilaires à base de hackles de coq ne fait rien pour arranger l’affaire et l’on trouve désormais des cous de qualité tout juste moyenne à des prix exorbitants. Ne cherchez pas un cou grizzly Metz ou Whiting Farms de bonne qualité en dessous de 70-80$ CAN… Ça commence à faire cher la plume…
La solution de repli, quand on ne veut pas investir toutes ses économies dans une peau complète ou un cou de bonne qualité, consiste à acheter des petits paquets de plumes sélectionnées qui suffiront pour la majorité des monteurs. Cependant, là encore, le prix à la plume peut être quelque peu prohibitif.
Récemment, sur le forum gobages, un « gobnaute » a poussé un coup de gueule concernant des plumes de perdrix achetées en sachet. Il n’a pu exploiter que très peu de ces plumes alors que le dit paquet se vend tout de même à un prix assez élevé. Il n’en fallait pas moins pour que ma curiosité soit piquée et que j’achète à mon tour un de ces petits paquets, estampillé d’une marque très connue dans le monde du montage de mouche. J’ai voulu trier le bon grain de l’ivraie et là, comme mon « gobnaute » le disait très justement, on frise le foutage de gueule.

À droite, les "plumes" presque exploitables, à gauche les déchets...

À gauche, les « plumes » presque exploitables, à droite les déchets… Et j’ai été très « généreux » dans le tri, bon nombre de plumes sont inexploitables.

Je me suis contenté de trier les plumes qui sont entières et qui correspondent à peu près à ce que la description nous laisse présager. Inutile de dire que même dans ce petit tas de plumes triées, bon nombre sont cassées, partiellement ébarbées et quasi inexploitables.

En conclusion : même si cela est plus cher, n’hésitez pas à acheter un cou ou une peau complète, vous en aurez bien plus pour votre argent ! Si toutefois vous penchez encore pour les petits paquets comme celui-ci, n’hésitez pas à l’ouvrir avant de l’acheter et à vérifier si la qualité et la quantité valent le prix annoncé ! En l’occurrence ça ne le valait pas.
Quant à moi, je m’empresse de communiquer avec Super Fly pour leur demander une explication…

To be continued… 😉

Edit : voir la fin de l’histoire dans l’article « Superfly, la (dernière) fin de l’histoire »,

Spent CDC en quill d’oeil de paon.

Une bonne occasion de reprendre de l’activité : l’échange du mois de février m’a permis d’expérimenter le montage de spent en cul de canard mais en utilisant la plume de manière inhabituelle pour moi. J’aime le résultat et la mouche est bien plus solide qu’elle n’en a l’air.

spent1

Toilette :
– Hameçon Mustad 94840 n°16
– Fil Veevus 14/0 marron
– Butt en Micro Fine Dry Fly Dub Baetis Tan
– Cerques en Mayfly Tails Medium Dun
– Corps en quill d’oeil de paon ébarbé à la main
– Vernis UV Loon Clear Fly Finish
– Ailes en plumes de CDC blanches
– Thorax en Micro Fine Dry Fly Dub Baetis Tan
– Tête vernie au UV Loon Clear Fly finish.

Une improvisation sur le même thème :

spentCDCLeon

Toilette :
– Hameçon Tiemco TMC900BL #12
– Fil Veevus 14/0 noir
– Cerques en Coq de Leon Pardo
– Corps en quill d’oeil de paon ébarbé à la main
– Vernis UV Loon Clear Fly Finish
– Sac alaire en fibres de sabre de faisan
– Ailes en plumes de CDC marron
– Thorax en plumes de CDC marron enroulée
– Tête vernie au UV Loon Clear Fly finish.

Je n’ai pas beaucoup de temps ces derniers jours mais je devrais mettre en photos quelques uns de mes montages récents.
Wait and see…

Ah oui j’oubliais :
Montana Fly Fishing Magazine du mois de mars est en ligne :

montanaflyfishing

Enjoy ! 😉